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Autour de “L’arnaque à la nigériane”

Le livre de Frantz Fanon, Peau noire, masques blancs, essai de compréhension du rapport Noir-Blanc inspire l’analyse de Nahema Hanafi. Cette dernière qualifie notamment les stratégies de travestissement des brouteurs de « masques blancs ».

L’article de Boris Koenig, « Les économies occultes du « broutage » des jeunes Abidjanais », se veut une mise en exergue de la régénération des formes sociales et culturelles qui sous-tendent les réinventions lucratives, mais illicites de l’usage des technologies digitales de communication par les jeunes « brouteurs » et soutient que ces derniers se posent comme des catalyseurs du changement socio-générationnel.

Les bandits retrace l’histoire mouvementée du « banditisme social » et s’efforce d’inscrire le destin de ces hors-la-loi dans une étude plus large des structures économiques et sociales qui conditionnent leur apparition.

« Le travail mondialisé du jour et le travaillement local la nuit », article de Yaya Koné, à travers une enquête de terrain menée dans une commune d’Abidjan, tente de comprendre comment évoluent les adolescents ivoiriens dans la rareté numérique ; en quoi consiste leur travail de « fonds » ? Et dans quelle mesure l’économie numérique peut-elle à la fois apporter un statut et reléguer aux marges ?

Celui de Pierre Robert pour France Culture évoque succinctement la généalogie de ces arnaques, du XVIIIe siècle à internet.

Bibliographie :