Mois du genre

Voir & Écouter

Les conférences et spectacles

Visiter

Les visites et expositions

Lire

Les nouveautés et fondamentaux

S'IMPLIQUER

Les formations et collectes

Créé en 2017, le Mois du genre est une manifestation imaginée par le programme de recherche GEDI (GEnre et DIscriminations sexistes et homophobes) et désormais portée par l’Université d’Angers (UA) et sa mission Égalité. Elle constitue la pierre angulaire des politiques « égalité » de l’UA.

En février-mars, des événements sont proposés (conférences, ateliers, projections, spectacles…), gratuits et ouverts à toutes et à tous, permettant les échanges entre le grand public, les scientifiques et des artistes.

Après « Militer » en 2025, nous défions pour cette 10e édition la violence du monde en vous invitant à réfléchir, éprouver, ressentir
la question du genre à travers une thématique puissante : l’amour. Un des rares mots de la langue française qui change de genre en passant du singulier au pluriel : un amour fou, des amours interdites !

Du 2 au 31 mars 2026, nous nous intéresserons à l’amour comme sentiment universel, comme valeur absolue, comme principe éthique, mais aussi aux amours dans la diversité de leurs pratiques, de leurs expériences, de leurs incarnations. Il s’agira de penser les formes multiples que prennent les relations affectives et sexuelles : les amours queer, plurielles, intergénérationnelles, invisibilisées ou marginalisées ; les amours non normatives qui échappent aux cadres du couple hétérosexuel, monogame, validé socialement. Nous explorerons comment ces amours inventent d’autres façons d’être au monde, d’habiter le lien, de créer du soin et de la solidarité.

Nous souhaitons embrasser cette thématique dans une approche ouverte, en faisant notamment vibrer la culture queer, qui bouscule la dimension déterministe de l’amour — l’amour « fatal », inscrit dans le destin, le sacrifice ou la norme. L’expérience amoureuse pourra ainsi être pensée comme une expérience d’émancipation, un levier de résistance des normes sociales dominantes interrogeant les injonctions à la performance, à la beauté, à la conformité corporelle.

Enfin, nous proposerons une réflexion plus large sur la portée politique et subversive de l’amour, envisagé comme une forme d’accueil inconditionnel de l’altérité, comme un geste de reconnaissance radicale.