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Ce que l’âge apporte à la danse

Cécile Proust lance en 2021 avec Jacques Hoepffner le projet itinérant “Ce que l’âge apporte” à la danse dans lequel, à travers des entretiens filmés avec divers·es artistes, et en collaboration avec une équipe multidisciplinaire de chercheuses, elle tente d’explorer le lien entre l’âge et le monde de la danse. Elle se propose d’explorer, à travers ce travail, s’il existe un âge limite pour danser, et si la danse est l’apanage de corps jeunes et virtuoses.

Avec la collaboration de Emmanuel Flamand-Roze (neurologue), Roland Huesca (philosophe), Isabelle Launay (chercheuse en danse) et Thierry Thieû Niang (chorégraphe), Cécile Proust problématise la notion d’âgisme dans le monde de la danse. Elle s’intéresse aux corps vieillissants qui dansent encore en filmant des artistes de plus de 70 ans, provenant des différents contextes géographique et culturel.

Grâce à une installation vidéo constituée de plusieurs écrans, ces chorégraphes et interprètes exceptionnel·les dialoguent depuis leurs continents et cultures respectives pour partager généreusement leurs réflexions. Cécile Proust leur demande ce que l’âge confère à leur pratique d’un point de vue perceptif, somatique, kinesthésique, artistique et social.

Quand la norme est représentée par l’effacement des artistes des scènes au moment où l’âge avance et dans un contexte où seulement les corps jeunes sont valorisés, ouvrir les scènes à d’autres corps et à d’autres poétiques est aussi un geste politique !

Ce texte a été rédigé par des étudiant·es du master Études sur le genre