Le spectacle DEBOUT est un projet original de théâtre dans la ville qui explore les luttes féministes de la deuxième vague, se déroulant entre 1968 et 1980. Conçu par Frédérique Mingant et porté par la compagnie Treize dixièmes en Ut, ce projet met en lumière les avancées législatives et sociétales principales de cette période charnière qui correspond à la deuxième vague féministe.
DEBOUT se compose de douze pièces courtes, chacune d’une durée de quinze minutes, écrites par douze autrices de théâtre contemporaines. Ces pièces se regroupent autour de trois grandes thématiques :
- Se reconnaître. Ce premier volet aborde les mouvements de regroupement des femmes, les mouvements lesbiens, les associations de femmes racisées et la question du viol.
- Faire corps. Cet axe se concentre sur la question de l’avortement, du planning familial et de la sexualité.
- Occuper le terrain. Cette dernière section explore la présence des femmes dans divers espaces publics, comme les librairies, les usines, les universités et le monde syndical et politique.
Les textes, livrés en janvier 2024, ont déjà fait l’objet de lectures et de débats. Actuellement, la compagnie est en train de finaliser la création scénique de DEBOUT, qui est prévue pour la saison 2025-2026. Cette création prendra la forme d’une déambulation in situ, permettant aux spectateurs de plonger dans différents moments de cette période historique.
Le projet est dirigé par trois metteuses en scène : Frédérique Mingant, Delphine Battour et Noëlle Keruzoré. Parmi les autrices qui ont pris part au projet, on retrouve des voix diverses et talentueuses comme Catherine Benhamou, Clara-Luce Pueyo, Gerty Dambury et Marine Bachelot Nguyen.
DEBOUT promet d’être une expérience théâtrale unique, mêlant l’histoire, l’engagement et la création contemporaine, offrant un regard éclairant sur les luttes féministes passées et leurs échos dans notre société actuelle. Comme l’écrivent les trois metteuses en scène, « nous avons envie de comprendre, reparcourir ce qui s’est joué pour ces femmes des années 70, et lire les enjeux présents à l’aune de leurs avancées. »
Ce texte a été rédigé par des étudiant·es du master Études sur le genre