Samedi 8 mars 2025, de 20 h à 22 h, dans le cadre de la Nocturne des féminismes,
à la BU Belle-Beille (5, rue André-Le-Notre, à Angers).
Gratuit. Entrée libre.
Solo chorégraphique co-écrit par Agathe Dumont et Johan Swartvagher, interprété par Agathe Dumont, danseuse et professeure d’enseignement artistique (Esad-Talm Angers), « À nos appuis » se tisse entre gestes dansés, textes et musiques pour composer le récit porté à la première personne de cette femme seule en scène, danseuse, féministe, engagée mais vacillante.
Le solo raconte l’histoire d’une relation intime aux appuis : ceux que l’on cherche dans le cercle familial, dans nos engagements politiques, sociaux, dans nos pratiques, chez nos allié·es et ami·es.
Récit-manifeste, autofiction, « À nos appuis » met le corps en jeu dans sa recherche de verticalité pour se tenir, se positionner. À travers la danse classique, les héritages politiques assumés ou non, les parcours militants, l’empouvoirement du corps par la danse, l’interprète fait entrer le public dans son histoire et dans celles des « gens qui luttent » , empruntant des récits à d’autres voix mêlées à une histoire personnelle. Parfois avec distance et humour, c’est aussi l’expérience intime de moments politiques qui est racontée ici, à travers un geste chorégraphique qui s’élance, s’arrête, chute, se cherche et finit par exulter.
La représentation sera suivie d’échanges avec Agathe Dumont et Émilie Notéris (autrice et traductrice, Esad-Talm Angers), autour du thème « Corps et luttes féministes ».
La soirée sera également l’occasion d’assister à la restitution du travail mené par des étudiant·es, sous la direction d’Agathe Dumont, lors d’une série de trois ateliers de pratique intitulée « Clémence en vacances ».
Cette série d’événements autour de la danse est proposé dans le cadre de la Nocturne des féminismes, organisée par la Bibliothèque universitaire du campus de Belle-Beille, qui sera exceptionnellement ouverte jusqu’à 22h30 le 8 mars, avec la possibilité, notamment de découvrir l’exposition « Les femmes sont dans la rue ».