Mardi 27 février 2024, à 17 h,
dans l’amphi Chevreul de la Faculté de santé – Site Pharmacie (16, boulevard Daviers, à Angers).
Gratuit.
Comme le dit la sociologue australienne Raewyn Connell, « on pense presque systématiquement la “véritable” masculinité comme émanant du corps des hommes », c’est-à-dire venant du biologique. Ainsi la testostérone est censée renforcer les muscles, augmenter la force et la libido, favoriser la dominance, ou encore rendre agressif. Plus généralement, les différences hommes-femmes constatées en biologie/santé sont souvent attribuées aux hormones sexuelles, telles que la testostérone et les œstrogènes.
À partir des connaissances actuelles sur les masculinités et les hormones sexuelles, Patricia Lemarchand, professeure des universités en biologie cellulaire et praticien hospitalier en pneumologie à Nantes présentera un état des lieux de la recherche biomédicale sur les différences hommes-femmes en santé. La définition et la pertinence de la notion de « sexe biologique » seront également discutées.