Mardi 27 février 2024, à 20 h,
au Qu4tre (4, allée François-Mitterrand, à Angers).
Gratuit. Sur inscription (s’inscrire)
La plupart des artistes disparaissent de la scène quand l’âge avance. Chorégraphe et danseuse, Cécile Proust est allée à la rencontre dix artistes chorégraphiques qui ont résisté à cet effacement et dansent toujours après leurs 70 ans. Elle leur demande ce que l’âge apporte à leur danse d’un point de vue perceptif, somatique, kinesthésique, artistique et social.
Ces entretiens filmés, réunis dans “Ce que l’âge apporte à la danse” seront projetés lors de l’événement proposé dans le cadre du Mois du genre.
La diffusion aura lieu en présence de Cécile Proust. La soirée sera animée par Pauline Boivineau, maîtresse de conférence en Arts du spectacle, à l’UCO.
En savoir plus sur le projet Ce que l’âge apporte à la danse
Cécile Proust est diplômée du master expérimental en Arts politiques créé par Bruno Latour à SciencesPo Paris. Ses œuvres interrogent la fabrique des corps, des danses, des genres, des âges et des images. Elles croisent de multiples champs théoriques et tissent des liens spécifiques avec les gender studies et les questions géocritiques.
Cécile Proust signe des chorégraphies documentaires qui mêlent danse, chant, vidéo, entretiens et textes dont Jacques Hœpffner signe les images. Ces chorégraphies sont montrées internationalement. Elle dirige le projet “femmeuses” depuis 2004. Son dernier travail “Ce que l’âge apporte à la danse” donne lieu à une installation multiécran, à des vidéosdanse et à la création d’une chorégraphie documentaire.
Cécile Proust collabore à l’émergence de la nouvelle danse française des années 1980 et 1990, auprès des chorégraphes Alain Buffard, Dominique Brun, Odile Duboc, le quatuor Albrecht Knust, Thierry Thieû Niang et les metteurs en scène Robert Wilson et Robert Carsen.En savoir plus sur Cécile Proust